Semaine de la langue française

« La semaine de la Langue Française et de la Francophonie » est une opération initiée par le Ministère de l’Education Nationale. Elle a pour objectif de célébrer la langue française.

Cette année les élèves de la série L (1ère L2) du lycée Bellevue ont décidé qu’ils iraient à la recherche des « joyaux » de leur langue, en recherchant des mots dont le sens leur serait inconnu, et des citations qui leur sembleraient riches et bien tournées...

 

Sélection de mots peu usités :

 

Hexakosioihexekontahexaphobie, le mot le plus long de la langue française ! = peur du nombre 666, nombre du diable pour les gens superstitieux…

 

L’alacrité = état de vigueur, vivacité.

 

Le pétrichor = odeur agréable que prend la terre après la pluie.

 

Le mâche-laurier = terme pour désigner le poète dont on veut se moquer.

 

Sélection de citations :

 

« La nature n’est qu’un spectacle de bonté » (Arthur Rimbaud, Une saison en enfer)

 

« Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. » (Jean-Jacques Rousseau, Les confessions)

 

« A partir du moment où on désigne les choses, elles commencent à exister » (Bernard Werber, L’empire des anges)

 

« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants » (Antoine de Saint-Exupéry)

 

« Qu'est-ce que signifie apprivoiser ? / - C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie créer des liens... » (Saint-Exupéry, Le petit Prince)

 

« Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en répondant : parce que c'était lui, parce que c'était moi. » (Montaigne à propos de son ami Etienne de La Boétie, Les essais, chapitre XXVIII, Livre I, De l’amitié)

 

« J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges. » (Alchimie du verbe d’Arthur Rimbaud, Une Saison en Enfer, partie Délire).

 

« Sur le plus haut trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul » (Montaigne, Les essais, chapitre XIII ; livre 3, De l’expérience).

 

« Beaucoup d’hommes naissent aveugles et ils ne s’en rendent compte que le jour où une bonne vérité leur crève les yeux » (Cocteau, La machine infernale).

 

« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. » (Socrate)

 

« Je ne chante ni l'espérance, / Ni la gloire, ni le bonheur, / Hélas ! pas même la souffrance. / La bouche garde le silence / Pour écouter parler le coeur. » (Alfred de Musset, La nuit de mai)

 

… A vous de continuer !...