Notre vision du conflit syrien se réduit le plus souvent à un face à face mortifère entre le régime de Bachar el Assad et Daesh qui pousse des millions de personnes à quitter, dans l’urgence, leur pays, sans espoir rapide de retour.Mais que savons-nous de celles et ceux qui font ce choix ?

L’espace d’une semaine, du 14 au 18 mars, nos élèves ont pu mettre des noms (M . Omar Youssef Souleimane, Mme.Rana Haj Ibrahim, Mme Hazar Bakbachi, Mme. Hala Kodmani), des visages, des mots ( du poète ou de la journaliste en photo avec les élèves ci-dessus ), des images sur cette réalité syrienne si difficile à appréhender pour nous. Ils ont pu mesurer combien la démocratie, et ses valeurs, n’est pas un vain mot pour ceux qui sont venus trouver refuge et protection en France.

Par leur respect, leur écoute, leur curiosité ils ont permis, avec leurs professeurs, de faire de cette semaine une belle réussite à tout point de vue. C’est là un message d’espoir à ne pas bouder par les temps qui courent.

Jacques Melloul professeur d’histoire géographie.